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Les blessures de notre âme

Dernièrement, j'écoutais un podcast qui parlait de l'importance de soigner nos blessures en cette année 2022. Parce qu'après deux années difficiles faites de privations, de perte de repères, de changements quasi quotidiens, d'incertitudes, de manque de relations "normales" - qui ont réveillé du mal-être ou des écorchures-, il est temps de passer à autre chose pour se libérer et se connecter entièrement à notre moi intérieur.

Il s'agit d'aller guérir nos relations, d'entrer différemment dans le lien à l'autre et par conséquent, d'aller explorer les choses qui nous font bondir, afin d'améliorer notre quotidien.

Oui, 2022 sera l'année du passage à une autre réalité, si tu le souhaites, évidemment.


Tu les connais toi, tes blessures les plus béantes, celles qui te font le plus mal ?


Lise Bourbeau parle des cinq blessures qui empêchent d'être soi-même. Pourquoi ? Parce que nos blessures sont à la source de tous nos maux, maladies et problèmes dans nos relations.


Ce n'est pas l'autre qui me blesse, mais à son contact, mes blessures se réveillent. C'est très différent. Je prends alors la responsabilité de ma vie, de mes réactions et peux dès lors faire quelque chose de concret pour moi, en allant explorer les "boutons rouges de mon enfance", ceux sur qui, lorsque quelqu'un appuie, cela fait mal.

C'est ce qui me permettra d'avoir des relations authentiques, avec le recul nécessaire pour ne pas accuser l'autre.

Ce n’est jamais quelqu'un d'autre qui me fait souffrir, c’est ma perception de l’incident, car je perçois tout à travers mes filtres, les filtres de mon enfance. D'ailleurs, quoi que l'autre ait fait à un moment donné, il ne pouvait pas faire mieux.


Alors que beaucoup connaissent les 5 blessures principales, Jacques Salomé en a même identifié cinq de plus. Les voici :


Les blessures principales

- La trahison

- Le rejet

- L'abandon

- L'humiliation

- L'injustice

- L'insécurité

- L'impuissance


Les blessures secondaires

- L'intrusion

- L'incompréhension

- L'image de soi


En général, nos blessures s'ouvrent entre 0 et 6 ans. C'est là que nous expérimentons et découvrons le monde, ses règles, les premières frustrations, un lien à l'autre différent de celui à nos parents.

Même si chacun n'a pas toutes les blessures ouvertes en lui, beaucoup d'entre nous en ont plusieurs qui les affectent, à des degrés différents.

Il se peut qu'une blessure s'ouvre après 6 ans, si je vis une situation répétitive de dévalorisation par autrui par exemple. Il est fort probable qu'une blessure d'image de soi s'ouvre et induise un comportement en conséquence.


Alors que faire pour guérir mes blessures ?

Au préalable, je souhaite témoigner que soigner ses blessures est le chemin de toute une vie. Cela mérite au départ d'être guidé, car la tâche peut paraître ardue.

Je te propose ici ce qui a fonctionné pour moi, à savoir les outils de la Méthode Espère®.


1) Je prends conscience de la blessure active en moi et je me relie à elle.

2) Je fais le lien avec une situation où elle a pu se créer ou se réveiller.

3) Je la représente physiquement afin de la sortir de moi. Est-elle petite, grande, moche, piquante?

4) J'en prends soin, je vis avec, je la chouchoute.

5) À chaque fois qu'une situation vient la réveiller, j'irai à sa rencontre pour dire à mon enfant intérieur blessé que c'est ok, que je sais que cette blessure est active, que j'ai compris le message, mais que je m'en occupe.


Cela peut paraître ridicule ou totalement insensé de procéder ainsi, mais que fais-tu lorsque tu te blesses physiquement et que ça saigne? Mets-tu une goutte d'alcool dessus?

Non.

Tu désinfectes ta plaie, tu mets un sparadrap, tu le changes régulièrement, puis tu mets peut-être de la crème, afin que cela cicatrise correctement.

Une cicatrice sera toujours désagréable à toucher, mais si je l'ai bien soignée, il n'y aura pas d'adhérences par exemple.

C'est la même chose pour nos blessures psychiques. Si je ne m'occupe pas de mes "psychatrices", comme le dit si bien Florentine d'Aulnois-Wang, chaque situation venant toucher de près ou de loin cet épisode de mon histoire (comme la goutte d'alcool) me fera réagir tel un animal blessé. Je vais attaquer, fuir ou me tétaniser. C'est le duo cerveau archaïque, reptilien + émotionnel qui prend le dessus, alors que je souhaite que ce soit mon cortex qui entre en jeu, celui de la conscience et du raisonnement. La symbolisation permet cette dissociation.

Une chose est certaine, nous mourrons tous avec nos blessures, mais elles peuvent être plus douces à toucher.


L'autre est une magnifique opportunité pour grandir. J'essaie de ne plus dire "à cause de toi je suis furieuse", mais "à l'occasion de toi, j'ai pu aller explorer mon passé".


J'ai la croyance qu'il est essentiel de s'occuper de ses blessures pour ne pas être ébranlés par le chaos du monde actuel. Il est grand temps de pardonner et d'accumuler des victoires relationnelles, afin de construire un monde meilleur, dans l'Amour de son prochain et de soi-même.


Pour une démarche intérieure plus en profondeur, je te propose un accompagnement individuel ou un atelier en groupe.





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