Réflexions inspirées par les conférences du Dr Olivier Soulier et la Méthode Espère®.
"Ce n'est pas en regardant la lumière qu'on devient lumineux, mais en plongeant dans son obscurité. Mais ce travail est souvent désagréable, donc impopulaire." Carl Jung
Qu'est-ce que la maladie selon le Dr Olivier Soulier ?
A chaque fois qu'il y a un trop grand écart entre mon Moi profond et l'expérience que je vis, la maladie survient.
Si je n'ai pas la capacité à m'adapter à l'extérieur sans me perdre moi-même, je ne suis pas en cohérence avec mon moi profond et je peux tomber malade.
La maladie est un signal que je me suis perdu.e en cours de route, que l'équilibre a été rompu et que je dois me réajuster. Car l'être humain recherche l'équilibre, sans relâche, tout au long de son existence.
La santé, ce n'est pas de ne jamais tomber malade, c'est la capacité à se rétablir après être tombé malade.
En communication relationnelle, le symptôme est symbolisé, dans le but de le sortir de moi en me permettant de me relier avec lui. Cela peut être plus facile de trouver un sens en regardant ce qui m'entrave, plutôt que de simplement le conscientiser, de le comprendre (voir article comprendre ne suffit pas).
J'ai la croyance que chaque symptôme est un signal de mon corps, afin de commencer une introspection sur la raison de ce symptôme. J'ajouterai que le symptôme est le résultat de blessures du passé, de situations inachevées, de croyances limitantes, qu'il faudrait déterrer pour pouvoir les nettoyer, les panser.
La plupart du temps, - et comme l'être humain recherche l'équilibre-, la majorité d’entre nous a eu des signaux mineurs, puis de plus en plus présents et dérangeants, afin de pointer le doigt sur ce qui nous dérange dans la vie ou ce qui nuit à notre équilibre. Ceci, si nous n’écoutons pas notre petite voix intérieure.
Ce que nous pensons va jouer sur les émotions et les émotions vont jouer sur nos somatisations.
La maladie est l’occasion d’une ouverture de conscience à l’écoute de notre corps, car rester en bonne santé est un art, à la recherche de l’équilibre pourrait-on dire.
Qu'est-ce que la vie, sinon un chemin d'évolution et d'accomplissement ?
Le but est de grandir, d'apprendre, de trouver le chemin de sa vie et de s'accomplir. Cela ne nous est pas enseigné à l'école, malheureusement. Ni d'ailleurs de savoir traverser ses émotions, d'aller entendre les situations qui viennent chercher nos blessures d'enfance ou d'accepter pleinement nos zones d'ombre et d'imperfections.
Nous grandissons donc non pas en traversant la lumière, mais en traversant notre ombre. Et chaque jour en traversant cette ombre, nous nous élevons.
Comme dit Jung, ce travail est désagréable, mais néanmoins nécessaire.
A l’âge adulte, nous sommes en sécurité par rapport aux situations qui nous ont fait souffrir lorsque nous étions enfant. Nous pouvons donc les revisiter, sans risquer de ne plus être aimé ou pire, de mourir - car c’est bien cette peur que le petit enfant redoute, lorsqu’il adapte ses comportements (à tort ou à raison) selon ceux de ses parents ou les personnes qui s’occupent de lui.
Notre cerveau d’adulte est suffisamment développé et mature pour prendre du recul, chose qui n'était pas possible avant l'âge de 25 ans.
Alors, tu te lances avec moi ?
Marie Hurtrel, artiste peintre
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